Le sanctuaire figé dans le temps
Un récit photographique d’une odyssée de 30,000 km à travers la Mongolie
Depuis que du néant naquit notre univers par le souffle de l’atome, qu’en jaillit la lumière, et que de cet océan, noir et paraissant vide, émergèrent mille milliards de mondes atlantides, des nomades, nez levé au-dessus des déserts, les suivent et les vénèrent, en égrènent les rosaires, qui astres en chapelets influent des énergies qui leur donnent la foi, la force et le courage de continuer sur terre leur éternel voyage.
Voyage dans le temps et dans un sanctuaire où nous vous invitons à rencontrer sur terre l’auteur de l’Univers. L’auteur de l’univers, mais surtout son espace d’une essence incolore et de nature fugace, qu’aucun dieu, qu’aucune force, ni loi ne peut régir, l’espace qu’aucun atlas ne pourrait contenir. Celui que les humains dépensent en secondes, mais que jamais pressé à façonner ses mondes, il crée à satiété, tout en creusant la fosse de son infini par l’expansion du cosmos, et écoule insouciant, ne sachant pas compter, ci en années-lumière, là en éternités…
Le temps ! Nous vous l’offrons, pour l’espace d’un voyage dans un sanctuaire où vous oublierez votre âge. Nous vous offrons le temps, celui que l’on ne dompte puisqu’il n’existe pas…là-haut…et ne se compte. Nous vous offrons le temps, Maître de l’univers, absent dans l’éternel, présent dans l’éphémère, entretenant depuis toujours, fidèle amant, la nature capricieuse, maîtresse de ses tourments et reine de ses plaisirs, d’une largesse sans pareille, la plus belle et pourtant la plus simple des merveilles, soit celle dont chacun rêve puisqu’elle est l’élixir de vie vous assurant de ne jamais vieillir…
Le temps, l’immémorial, et l’horloger grandiose de la vie, de la mort des êtres et des choses, qui vous préservera sous ses milliards d’étoiles de son écoulement en milieu sidéral.
Quoi d’autre que vous souhaiter de rêver, dans l’espace, de vivre éternellement là où le temps ne passe.
Bienvenue en Mongolie où nue comme en sortant du ventre de l’univers, la terre est restée vierge, le temps s’est mis au vert ; c’est là que détaché des civilisations, le nomade rejoint la quatrième dimension.